"L'avenir de l’Asvel mérite un débat public". Ce sont les termes de Jean-Paul Bret, le maire de Villeurbanne et premier vice Président du Grand Lyon, dans une déclaration rendue publique le 2 juin 2009. Vous trouverez ici l'intégralité de cette déclaration :
"L’Asvel doit-elle rester à Villeurbanne après soixante ans de liens passionnés entre la ville et le club ? Le basket est un trait de l'identité de notre ville : une aventure collective aux succès éclatants, conjuguant l’enthousiasme populaire et la renommée internationale.
Si le club avait été conçu ailleurs, sans doute aurait-il développé les mêmes qualités. Mais il a grandi à Villeurbanne et — qu’on le veuille ou non — c’est ici qu’il a trouvé son énergie et son public. De son histoire, nul ne peut faire table rase quand bien même l’Asvel serait déplacée — puisque tel est le cas d’école qui nous est soumis aujourd’hui. Faire valoir le chemin accompli ne nous réduit pas à une querelle entre anciens et modernes : les anciens que nous serions, nous qui voulons que le club reste à Villeurbanne, et les modernes que seraient les chantres d’une agglomération tournée vers l’avenir.
"L’Asvel doit-elle rester à Villeurbanne après soixante ans de liens passionnés entre la ville et le club ? Le basket est un trait de l'identité de notre ville : une aventure collective aux succès éclatants, conjuguant l’enthousiasme populaire et la renommée internationale.
Si le club avait été conçu ailleurs, sans doute aurait-il développé les mêmes qualités. Mais il a grandi à Villeurbanne et — qu’on le veuille ou non — c’est ici qu’il a trouvé son énergie et son public. De son histoire, nul ne peut faire table rase quand bien même l’Asvel serait déplacée — puisque tel est le cas d’école qui nous est soumis aujourd’hui. Faire valoir le chemin accompli ne nous réduit pas à une querelle entre anciens et modernes : les anciens que nous serions, nous qui voulons que le club reste à Villeurbanne, et les modernes que seraient les chantres d’une agglomération tournée vers l’avenir.
Si construire une métropole revient à donner un destin commun aux femmes et aux hommes d’un même bassin de vie, le défi consiste à ne pas déshumaniser les territoires donc à respecter leurs particularités, nées de volontés et de choix, notamment pour la culture et le sport. Les équilibres qui se décident sur plan ne valent souvent que sur ces plans, car ils ne comportent ni âme ni fibre affective. Ils se résument à une addition d’objets fonctionnels, là une salle de sport, là un centre culturel, là une zone d’activités économiques et là des espaces d’habitation.
De ce modèle de développement urbain, nous connaissons fort bien les limites. Suffirait-il maintenant de transporter telle ou telle spécificité locale, à l’ambition éprouvée, — comme l’Asvel, de Cusset à Villeurbanne vers le Puisoz à Vénissieux — pour que sa dynamique et ses valeurs s’incarnent ailleurs ? Assurément non !
Si le résultat de cette greffe est plus qu’hypothétique, nous sommes sûrs en revanche que cette stratégie reviendra à vider les villes de leur substance, par un simple jeu de pions. Car ce qui est fait aujourd'hui pour le basket à Villeurbanne le sera demain pour chaque particularité de chacune des communes du Grand Lyon.
L’Asvel a envie d’écrire un nouveau chapitre de son histoire, qui nécessite la construction d’une nouvelle salle en vue du futur championnat NBA européen : à Villeurbanne, nous nous en réjouissons ! Les équipes municipales précédentes ont aidé à tourner les pages les plus tristes et les plus brillantes de la vie du club. Crise financière ou construction de l’Astroballe, mes prédécesseurs ont toujours répondu présents. Nous le serons aujourd’hui encore. Nos disponibilités foncières nous permettent d’accueillir un nouvel équipement de 15 000 places. Le terrain — anciennement ABB Entrelec, rue Léon Blum — où Tony Parker pourrait installer son Académie de basket est par ailleurs proche de l’Astroballe.
L’Asvel doit-elle rester à Villeurbanne ? La question ne trouvera pas réponse à quelques-uns autour d’une table. Elle mérite un débat public. C’est ce débat que nous engageons."
L’Asvel doit-elle rester à Villeurbanne ? La question ne trouvera pas réponse à quelques-uns autour d’une table. Elle mérite un débat public. C’est ce débat que nous engageons."
Sondage "L'Asvel doit-elle rester à Villeurbanne ?" Telle est la question à laquelle peuvent répondre les habitants de Villeurbanne et de l'agglomération sur www.viva-interactif.com et dans VIVA Magazine (coupon-réponse à renvoyer ou à déposer dans les urnes prévues à cet effet à l'accueil de la mairie, à l'Espace info, dans les quatre Maisons des Services Publics : Buers, Charpennes-Tonkin, Cyprian/Les Brosses, Saint-Jean.)
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