En Espagne, le gouvernement socialiste a annoncé la reprise. En France les choses se font attendre, peut-être à cause d'un manque d'ambitions qui sait ? En tout cas de dont on est sûr, c'est qu'il y a bien une chose qui a repris ce week-end dans notre beau pays à savoir le championnat pro de rugby !
Du moins son élite, car pour la pro d2 il faudra attendre le 28, quand nos lyonnais affronteront à domicile Bordeaux, qui avait constitué le plat de fin de saison à Vuillermet.
Cette année le quatuor de tête (Perpignan, Clermont, Toulouse, Stade Français) ne devait pas être troublé même si l'un des deux racing, le parisien ou les toulonais, pourraient chatouiller quelques ambitions. Toulon aura sûrement des abdos un peu plus solides certes. Et puis surtout le racing a monté un recrutement spectaculaire, avec en point d'orgue le recrutement de Chabal ou François Steyn.
Par delà le plus apporté au jeu, c'est aussi et surtout une manière de tenter de damer le pion au voisin du Stade Français. C'est vrai que c'est la première fois depuis longtemps que le sport pro français nous offre un vrai de vrai derby avec deux styles et deux cultures sur un même territoire!
Plus bas dans les ambitions devraient se situer Montauban et Bourgoin. Les tarnais, après avoir fait quelques sympathiques années, risquent de souffrir. Leur paire d'entraineurs, qui faisait des miracles avec un effectif moyen, n'est plus là. Et puis Fabien Fortassin, génie du pied curieusement éloigné des sélections, est parti scorer sous d'autres cieux.
Lyon / Bourgoin, le serpent de mer de la fusion
Pour Bourgoin, ça va pas être aussi la joie. Le fleuron du rugby rhonalpin (4 clubs pro cette année) est en légère difficulté financière mais a également perdu sa perle, Mogan Parra. Il reste toutefois l'excellent Benjamin Boyet... Mais la saison va être dure pour les nord-isérois, qui vont souffrir de concert avec les Montalbanais et le promu albigeois...
L'arrivée d'Olivier Ginon, déjà aux commandes du Lou, dans le capital de Bourgoin va-t-il changer la donne ? La chose a en tout cas fait démissionner le président du club. La fusion Lyon/Bourgoin, véritable serpent de mer, semble cette fois avancer à grands pas, que Bourgoin se maintienne ou non !
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