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France Ecosse, un 22/13 bien arrosé !

Rugby, la chronique de Romain Blachier :
J'ai convié quelques amis autour d'une pinte de biére, un petit coktail MODEM et socialiste de bon aloi.
La bière est brune sous le bois du Beers, l'ambiance est bonne et le public est connaisseur en matiére d'Ovalie. Nous sommes ici à la maison.

Les France-Ecosse ont ceci de particulier que ce sont rarement des matchs à enjeu.
La petite fédération du nord du Royaume-Uni a un vivier fort réduit, qui se situe principalement dans le sud du pays, vers les Borders, terre de fermiers et de whiskies un peu tendres.
Glasgow y reste hermétique pour sa part ; on préfére les duels entre les footalleurs papistes du Celtic et les protestants des Rangers au jeu des Warriors, de l'ovale. Si Edimbourg, de son côté, est plus sensible que sa cité rivale au charme des mêlées, l'Ecosse reste un acteur second du rugby, malgré la bravoure de ses joueurs.
Des joueurs "So British"
Pour une raison de clichés, on leur imagine une figure de fans de mêlées, de brutes, d'avants sanguinaires alors qu'ils restent "so British" dans le jeu, avec un amour plus grand pour le pied que pour la main. Une équipe dont il y a peu de suspense à attendre mais que le folklore et l'imaginaire feront que pour rien au monde un amateur d'ovalie ne ratera le rendez-vous !

Les Ecossais, qui jouaient au stade de France, ont pourtant ce jour donné du fil à retordre aux tricolores. Ils ont pu mettre le jeu en place trés librement, La première mi-temps fut propre, pas inintéressante avec quelques petites envolées, mais manqua parfois un peu de souffle. 6 à 3 à la pause grace à deux tirs de Beauxis entre les pagelles.

A la seconde mi-temps, une passe litiguieuse entre Médard et Ouedraogo amenait un joli essai à nos bleus, grâce au montpelliérain. Mais il était dit que nous allions rester sous la pression du feu des guerriers du nord pendant tout le match. Sur une erreur de la défense française, Thom Evans prenait à contre-pied son vis à vis et plantait le ballon dans la zone d'essai...
Nallet inscrivait par la suite une pénalité et une héroïque fin des bleus aurait pu améliorer le score si le choix de jouer le ballon à la main sur la derniére pénalité avait été fait. Les français finissaient vainqueurs 22 à 13, mais sous quelques sifflets inquiets de leur performance. Nous, sinon on avait passé un bon moment au Beers...
Romain Blachier


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