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Champions league, l'OL prend l'avantage sur Rubin Kazan (3-1)

Dominateur et plutôt inspiré, l'Olympique Lyonnais s'est imposé le 16 août face aux Russes du Rubin Kazan, pour le compte du tour préliminaire aller de la Ligue des Champions (3-1). Match retour prévu en Russie mercredi 24 août prochain.
On savait les lyonnais frustrés, déçus par le dernier match qu'ils avaient disputé à Gerland trois jours plus tôt, contre l'AC Ajaccio : trois barres, une transversale et un gardien corse en état de grâce avaient permis à la formation ajaccienne de repartir de Lyon avec le point du match nul, un partage des points pas vraiment mérité (1-1).

Hier soir, dans l'enceinte lyonnaise, les joueurs de Rémi Garde affichaient donc un certain esprit de revanche. Non pas qu'ils n'aient déjà croisé la route des russes du Rubin Kazan, la revanche portait surtout sur l'envie de l'emporter cette saison à Gerland, de créer du jeu et de faire taire les sceptiques (et les statistiques) en concrétisant davantage les occasions de but ; les lyonnais ont passé le test positif sur ces trois objectifs. Mais le match ne fut pas facile.

Lyon systématiquement mené au score en 2011-2012
Premier obstacle, et de taille : l'ouverture du score précoce de Dyadyun pour le Rubin Kazan, sur le deuxième corner obtenu par la formation russe (0-1, 3'). Comme à Nice, Lyon encaissait un but dès les premières minutes du match. Et comme contre les azuréens et les corses d'Ajaccio, l'OL, systématiquement mené au score, devait se mettre en position de réaction. Naturellement, le doute s'installa, mais il fut vite dissipé. Lyon prenait peu à peu le cours du jeu et avait le contrôle du ballon.

Bastos, voyant sa frappe passer de peu à côté du poteau de Ryzhikov, c'est Bafé Gomis d'une reprise victorieuse au point de penalty sur un centre du même brésilien qui remettait les deux formations à égalité (1-1, 10'). L'OL revenait vite et fort dans la partie, mené par un quatuor offensif technique d'excellente qualité (Bastos, Gomis, Briand, Lisandro). L'argentin, à la pointe de l'attaque (et de nouveau capitaine des Gones) tentait sa chance (14'), sans plus de réussite néanmoins que son coéquipier Jimmy Briand dont le lob astucieux surprenait tout le monde, sauf le gardien Ryzhikov (34').

Gomis double la mise
Lisandro Lopez, symbole d'une équipe lyonnaise en forme et se battant sur tout les ballons, administrait à Bafé Gomis une petite passe en profondeur savamment dosée que l'ancien stéphanois plaçait dans les filets russes (2-1, 40').
La mayonnaise prenait bien à Gerland, entre un public conquis par le spectacle proposé et des joueurs dont les automatismes permettaient un jeu rapide et fluide vers l'avant. Les combinaisons et les occasions se succédaient au rythme des minutes. Bastos sollicitait une nouvelle fois le portier russe (50'), mais les joueurs de Kurban Berdyev n'avaient pas dit leur dernier mot.

Karadeniz expédiait un missile sous la barre qu'Hugo Lloris s'en allait chercher. Le gardien International faisait valoir son rang, sûr et rassurant dans les cages, bien qu'un peu fébrile sur coups de pieds arrêtés. A vingt minutes de la fin du match, la rencontre allait définitivement basculer.

Lyon prend une option sur la qualification
L'OL obtrnait un énième corner, tiré par Kim Källström au premier poteau. C'est le moment que choisit Jimmy Briand pour être efficace et placer une tête imparable sous la transversale des visiteurs (3-1, 71'). L'avantage était définitif, même si Bastos manquait l'immanquable, seul face aux buts, sur une contre-attaque menée par Gomis (81'), et que le Rubin Kazan faisait une nouvelle fois briller Lloris en fin de match.

3 buts à 1 en faveur de l'OL, le score ne bougeait plus et ravissait l'entraîneur rhodanien, Rémi Garde. «Je suis satisfait de voir une équipe capable de produire du jeu intéressant et de marquer des beaux buts, a-t-il déclaré. On s’attendait à une rencontre difficile, des joueurs de couloir sont montés très haut et nous ont fait reculer. L’état d’esprit était au service du collectif, je suis très fier des joueurs ».

L'Olympique Lyonnais s'en ira donc défier le Rubin Kazan en Russie mercredi prochain avec une avance confortable mais non définitive de deux buts. Attention à ce que le but des Russes en début de match ne sois pas un élément décisif dans la course à la qualification. Après une telle prestation de la part de l'OL, ce serait plus que regrettable.

Mikhaël Defoly
-FootbOL -

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