La chronique football de Mikhaël Defoly (24/10/2009)
L'OGC Nice a infligé une véritable correction à l'Olympique Lyonnais ce samedi 24 octobre (4-1). Apathiques, inoffensifs, clairement en manque de fraîcheur, les lyonnais n'ont jamais sû se montrer dangereux et capables de revenir dans la partie. Nice se donne de l'air et profite des défaites du Mans à Bordeaux (3-0), de Boulogne contre Monaco (3-1) et de St Étienne contre Valenciennes (2-0) pour sortir de la zone de relégation. Les hommes d'Ollé-Nicolle sont 14ème de Ligue 1 et font un bond en avant, tout l'inverse de l'OL qui perd deux places et se retrouve 3ème ce soir. Retour sur une claque lyonnaise ô combien surprenante.
L'OL, c'est le jour et la nuit.
Entre l'OL flamboyant de Liverpool et cet OL là, les supporters auront vite fait leur choix. Malheureusement, c'est sur une pelouse de Ligue 1 que le club lyonnais jouait ce soir, et l'équipe, très peu renouvelée depuis mardi (seuls Vercoutre, Gonalons et Ederson faisaient leur entrée dans l'équipe type), ne donnait pas satisfaction. Le début de match était équilibré, entre des Niçois entreprenants et des Lyonnais percutants. Makoun était d'ailleurs le premier à se mettre en action, mais sa reprise de volée passait juste à côté des buts d'Ospina, le gardien niçois. Une première occasion lyonnaise à laquelle répond le premier but de la partie : sur un double duel gagné par les Azuréens (Rémy face à Cissokho, puis Bagayoko qui passe devant Cris et reprend d'une tête victorieuse le centre de l'ancien lyonnais), Nice ouvrait la marque (1-0, 17ème).
L'OL, c'est le jour et la nuit.
Entre l'OL flamboyant de Liverpool et cet OL là, les supporters auront vite fait leur choix. Malheureusement, c'est sur une pelouse de Ligue 1 que le club lyonnais jouait ce soir, et l'équipe, très peu renouvelée depuis mardi (seuls Vercoutre, Gonalons et Ederson faisaient leur entrée dans l'équipe type), ne donnait pas satisfaction. Le début de match était équilibré, entre des Niçois entreprenants et des Lyonnais percutants. Makoun était d'ailleurs le premier à se mettre en action, mais sa reprise de volée passait juste à côté des buts d'Ospina, le gardien niçois. Une première occasion lyonnaise à laquelle répond le premier but de la partie : sur un double duel gagné par les Azuréens (Rémy face à Cissokho, puis Bagayoko qui passe devant Cris et reprend d'une tête victorieuse le centre de l'ancien lyonnais), Nice ouvrait la marque (1-0, 17ème).
L'OL, comme contre Sochaux, encaissait un but en début de match et se mettait dans une situation de réaction. Mais tout le mental (ou presque) parti à Anfield Road, l'OL souffrait et Nice était à deux doigts de doubler la mise à la 22ème minute, sur une action confuse entre Réveillère et Vercoutre. Les hommes de Claude Puel devenaient fébriles ; ainsi ils commettaient des imprécisions techniques et s'énervaient : Cissokho prenait un carton jaune.
L'OL allait cependant traverser une bonne période, mais ni la frappe de Makoun ni le coup-franc de Pjanic n'allaient inquiéter l'OGC Nice. Au contraire, ce sont les Aiglons qui allaient doubler la mise, et avec l'aide des lyonnais s'il-vous-plait ! Sur un long dégagement en direction des cages de l'OL, Cissokho déviait de la tête pour Vercoutre, qui ne s'emparait pas du ballon. Celui-ci filait sur l'ancien Gone (et si convoité maintenant) Loïc Rémy, qui s'enfonçait dans la surface et centrait fort à ras-de-terre devant le but ; Cissokho, revenu défendre à toute vitesse, poussait le ballon dans ses propres filets (2-0, 41ème). Un ancien lyonnais permettait à un néo-lyonnais de marquer un but, on voit là toute la solidarité du club. La mi-temps était sifflée, et le «festival Rémy» ne faisait que commencer.
Rémy, en véritable chef d'orchestre, exécutait une marche funèbre à son ancien club.
Loin des Chopin, Beethoven et autres Schubert, Rémy récitait tout de même une partition à en faire frémir un opéra entier. Passeur décisif sur le premier but, passeur involontaire sur le deuxième, il était dans tous les bons coups. Puel, dans un souci d'offensive, changeait son raisonnement tactique, et son équipe, en faisant sortir Cissokho à la mi-temps, remplacé par Bastos. D'un 4-3-3 classique, l'OL se transformait en un 3-5-2 inédit et ultra-offensif (Makoun, Gonalons, Pjanic, Govou et Bastos au milieu, avec Lisandro et Gomis en pointe). Cela n'effrayait nullement les hommes d'Ollé-Nicolle, qui continuaient à attaquer, forts de leurs deux buts d'avance.
Rémy, en véritable chef d'orchestre, exécutait une marche funèbre à son ancien club.
Loin des Chopin, Beethoven et autres Schubert, Rémy récitait tout de même une partition à en faire frémir un opéra entier. Passeur décisif sur le premier but, passeur involontaire sur le deuxième, il était dans tous les bons coups. Puel, dans un souci d'offensive, changeait son raisonnement tactique, et son équipe, en faisant sortir Cissokho à la mi-temps, remplacé par Bastos. D'un 4-3-3 classique, l'OL se transformait en un 3-5-2 inédit et ultra-offensif (Makoun, Gonalons, Pjanic, Govou et Bastos au milieu, avec Lisandro et Gomis en pointe). Cela n'effrayait nullement les hommes d'Ollé-Nicolle, qui continuaient à attaquer, forts de leurs deux buts d'avance.
Hellebuyck frappait aux buts mais ce n'était pas cadré pour l'ancien Stéphanois (50'). La première frappe cadrée des lyonnais survenait à l'heure de jeu, par Bastos qui prenait sa chance. Sans réussite. Puel continuait son raisonnement d'attaque et faisait entrer Ederson à la place de Gonalons (66ème). Seul bémol : l'équipe, dépourvue d'une défense stable, allait encaisser un troisième but sur un contre Niçois. A la 69ème minute de jeu, Mounier servait Hellebuyck qui n'avait plus qu'à ajuster Rémy Vercoutre pour le 3-0. Nice assommait définitivement l'OL. Ils ne s'en remettraient pas.
Opération réussie pour l'OGC Nice.
Le dernier quart d'heure était un poil plus animé, car les joueurs lyonnais voulaient, dans un semblant d'orgueil, sauver l'honneur en marquant un but. Govou y parvenait presque ; il touchait la barre des Niçois sur un centre tir involontaire (73ème). Mais le héros de ce match, Loïc Rémy, ne pouvais pas fêter pleinement ses retrouvailles avec son ancien club sans signer de son petit but (rappelons qu'il est le «Monsieur 50% des buts de Nice»). La chance et le talent lui souriait à la 75ème minute, lorsqu'il se servait d'un raté de Makoun et d'une mauvaise sortie de Vercoutre pour glisser le ballon au fond des filets vides (4-0). L'humiliation était totale pour un Olympique Lyonnais abattu.
Lyon parvenait tout de même à réduire la marque par Ederson (84ème minute, 4-1), mais c'était anecdotique ; le cœur n'y était plus. L'OL s'inclinait pour la deuxième fois de la semaine en Ligue 1, qui plus est lourdement et sur la pelouse du 19ème (avant ce match). Ollé-Nicolle et ses joueurs ont quant à eux rempli leur contrat : ils la tiennent, cette victoire de prestige !
Fatiguée, en manque d'imagination, de création, de mouvement, l'équipe lyonnaise paraissait bien fade. Les hommes de Claude Puel se sont empêtrés sur le terrain du Stade du Ray, endroit où ils restaient invaincus depuis la saison 1995-1996. Nice respire un peu mieux avec cette victoire, et a rendu une copie (presque) parfaite. Ils ont dominé les lyonnais dans tous les compartiments du jeu, et méritent indiscutablement leur victoire. C'est une soirée à vite oublier pour les Gones, qui ne reprendront le chemin de l'entraînement à Tola Vologe que mardi.
Fatiguée, en manque d'imagination, de création, de mouvement, l'équipe lyonnaise paraissait bien fade. Les hommes de Claude Puel se sont empêtrés sur le terrain du Stade du Ray, endroit où ils restaient invaincus depuis la saison 1995-1996. Nice respire un peu mieux avec cette victoire, et a rendu une copie (presque) parfaite. Ils ont dominé les lyonnais dans tous les compartiments du jeu, et méritent indiscutablement leur victoire. C'est une soirée à vite oublier pour les Gones, qui ne reprendront le chemin de l'entraînement à Tola Vologe que mardi.
Quelques jours de récupération avant un marathon qui s'annonce périlleux : Marseille et Liverpool viendront à Gerland, et dès la semaine prochaine se profile déjà un fameux derby contre St Étienne : la défaite, cette-fois ci, sera interdite.
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