La chronique football de Mikhaël Defoly (17/10/2009)
Comme souvent dans le foot, tout est question de météo. Dépression, intempérie, éclaircie, soleil radieux, le moral d'une équipe de football ressemble bien souvent à un phénomène météorologique.
Des passages nuageux peuvent par exemple laisser place à un rayon de soleil (Sochaux), de la même manière qu'un ciel dégagé peut se noircir en un éclair (Lyon); c'est un peu ces brusques changements qui rapprochent le temps du football. La victoire Sochalienne (2-0) hier a sonné comme un coup de tonnerre à Gerland. Le public a grondé un temps, avant de se résigner : il est des soirs où certains éléments sont contre vous.
Retour sur un match pluvieux qui aura pourtant vu un homme, à lui seul, illuminer Gerland de son aura: Clint Eastwood, de passage à Lyon pour le Festival Lumière, donnait en effet le coup d'envoi fictif du match.
Un système lyonnais inédit... mais qui ne paye pas.
Pour ce match de reprise, très important dans l'optique du déplacement à Liverpool mardi, Claude Puel alignait d'entrée de jeu ses quatre recrues estivales (Cissokho, Bastos, Gomis et Lisandro), dans un système en 4-4-2 très peu utilisé cette saison. La défense centrale était composée de Réveillère, Cris, Toulalan et Cissokho. Le manque d'automatismes se liait à des imprécisions techniques, et Lyon était très timide dans son début de match. La première occasion était néanmoins à mettre à l'actif des Gones, mais le ballon, dégagé par Richert sur son propre défenseur (Faty), filait à côté des buts. Les deux milieux récupérateurs, Toulalan et Gonalons, participaient activement aux constructions lyonnaise, mais le pressing haut des sochaliens empêchait une bonne circulation du ballon.
Sochaux prend l'avantage au score... et sur le terrain.
Sochaux, en 4-5-1 avec l'attaquant tchèque Sverkos en pointe, soutenu par un quatuor offensif composé de Mikari, Gavanon, Nogueira et Maurice-Bellay, gênait les lyonnais. C'est alors qu'intervenait le premier but de la rencontre (17'), sur un corner tiré côté gauche. Lloris boxe le ballon qui rebondit sur Gonalons, et est repris victorieusement du bout du pied par le défenseur de sochaux Jacques Faty. Le cafouillage monstre profitait donc aux Doubistes, qui menaient 1-0 à Gerland. Lyon réagissait dans la foulée, avec une frappe de Lisandro, contrée par l'ancien lyonnais Jérémie Bréchet, reprise aussitôt par Gomis, mais le ballon filait une nouvelle fois à côté du montant de Teddy Richert (20').
Retour sur un match pluvieux qui aura pourtant vu un homme, à lui seul, illuminer Gerland de son aura: Clint Eastwood, de passage à Lyon pour le Festival Lumière, donnait en effet le coup d'envoi fictif du match.
Un système lyonnais inédit... mais qui ne paye pas.
Pour ce match de reprise, très important dans l'optique du déplacement à Liverpool mardi, Claude Puel alignait d'entrée de jeu ses quatre recrues estivales (Cissokho, Bastos, Gomis et Lisandro), dans un système en 4-4-2 très peu utilisé cette saison. La défense centrale était composée de Réveillère, Cris, Toulalan et Cissokho. Le manque d'automatismes se liait à des imprécisions techniques, et Lyon était très timide dans son début de match. La première occasion était néanmoins à mettre à l'actif des Gones, mais le ballon, dégagé par Richert sur son propre défenseur (Faty), filait à côté des buts. Les deux milieux récupérateurs, Toulalan et Gonalons, participaient activement aux constructions lyonnaise, mais le pressing haut des sochaliens empêchait une bonne circulation du ballon.
Sochaux prend l'avantage au score... et sur le terrain.
Sochaux, en 4-5-1 avec l'attaquant tchèque Sverkos en pointe, soutenu par un quatuor offensif composé de Mikari, Gavanon, Nogueira et Maurice-Bellay, gênait les lyonnais. C'est alors qu'intervenait le premier but de la rencontre (17'), sur un corner tiré côté gauche. Lloris boxe le ballon qui rebondit sur Gonalons, et est repris victorieusement du bout du pied par le défenseur de sochaux Jacques Faty. Le cafouillage monstre profitait donc aux Doubistes, qui menaient 1-0 à Gerland. Lyon réagissait dans la foulée, avec une frappe de Lisandro, contrée par l'ancien lyonnais Jérémie Bréchet, reprise aussitôt par Gomis, mais le ballon filait une nouvelle fois à côté du montant de Teddy Richert (20').
S'en suivait une domination doubiste. Sverkos et Perquis inquiétaient Lloris dans les airs, l'OL répondait par Lisandro Lopez et Gomis, mais aucun des deux lyonnais ne trouvait le cadre. Lisandro, en reprise depuis une semaine, ne retrouvait pas pleinement ses sensations. Il n'était pas aussi tranchant qu'en début de saison.
L'arbitre Monsieur Thual invitait les vingts-deux joueurs à rentrer aux vestiaires, sous les sifflets de Gerland.
Le nouveau visage de l'OL.
Dès le retour des vestiaires, l'OL montrait un nouveau visage. Claude Puel procédait à un changement d'entrée de jeu, Pjanic remplaçant Delgado, assez malheureux hier soir. Immédiatement, les effets se faisaient sentir: Bastos centrait pour Pjanic, qui prenait sa chance avec une frappe croisée à ras-de-terre; le ballon passait à quelques centimètres des buts (51'). Lyon insistait et jouait en attaque-défense. Bastos, très habile en frappes lointaines, tentait d'égaliser, mais sa frappe des 25 mètres passait une nouvelle fois à côté des buts. Statistique affolante : les lyonnais n'avaient encore cadré aucune de leurs frappes (65'). Sochaux reculait petit à petit, mais la défense tenait bon malgré les assauts de plus en plus pressants des attaquants lyonnais.
Puel faisait un double changement offensif, et tentait donc pour ainsi dire « le tout pour le tout » : Lisandro était remplacé par Taffer, et Ederson prenait la place de Jean II Makoun. Peu après arrivait la première frappe cadrée des lyonnais, signée Ederson (72'), mais la première action vraiment dangereuse intervenait une minute plus tard, lorsque Taffer centrait pour Gomis, lequel était à quelques millimètres de pousser le ballon au fond des filets. A un quart d'heure de la fin du match, Bastos tapait le montant de Teddy Richert. C'était la dernière occasion lyonnaise, le signe que le match ne tournerait pas en faveur des Gones.
Un coup de grâce signé Privat.
Petit à petit, Gerland se vidait. Des spectateurs meurtris, frustrés de voir un tel spectacle, un tel jeu, un tel résultat. La toute fin de match n'était pas là pour leur redonner le sourire: le sochalien Privat, tout juste entré en jeu, trompait Lloris à la 89ème minute sur un contre (2-0). La messe était dite. Les lyonnais ne remporteraient pas ce match, ils ne remporteraient pas même le point du match nul. Une dernière frappe de Gomis (92'), largement au-dessus, finissait d'anéantir les derniers espoirs lyonnais.
Dominée, brouillonne, passive, les presque 37000 spectateurs présents hier soir à Gerland ont pu observer une triste équipe lyonnaise. Les hommes de Claude Puel se sont montrés attentistes face à une vaillante formation sochalienne. Francis Gillot et ses hommes ont quant à eux réussi leur pari : réaliser un coup à Lyon.
Petit lot de consolation tout de même pour l'OL : Bordeaux, défait à Auxerre (1-0), laisse le Septuple Champion de France à la première place du classement. Comme un symbole avant-gardiste, la pluie avait fait son apparition avant le début du match. Symbole d'une triste soirée pour la capitale des Gaules. La pluie, avant le tonnerre : une question de météo, on vous dit !
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