Accéder au contenu principal

OL-Nice le 27 février 2010 : Comme un 4-1 dans les têtes...

Les lyonnais reçoivent l'OGC Nice ce samedi 27 février à 19h. Entre des Niçois soulagés momentanément par leur victoire contre Lorient (1-0) et des lyonnais en pleine bourre, le match est un peu l'illustration de deux extrêmes.
L'OL, à l'issue de ce match, peut retrouver le podium de Ligue 1. Nice espère s'éloigner de la zone de relégation.

Lyon en 2010, c'est presque tout bon !
16 points pris sur 18 possible en Ligue 1, l'OL est pour l'instant la meilleure formation de Ligue 1 en phase retour. Une victoire de prestige contre le Réal Madrid ajoutée au total de 2010, mais deux accrocs dérangent : les éliminations en coupes nationales. Pas grave, l'OL joue à fond la carte de l'exploit : celui de revenir sur le devant de la scène européenne en éliminant les Galactiques, et celui, plus modeste mais tout aussi fort, de bousculer le leadership bordelais en Ligue 1.
Lyon a montré différents visages en ce début d'année, mais le plus convaincant est apparu lors des deux dernières sorties des lyonnais, contre les madrilènes (1-0) et à Sochaux (4-0). Le club surfe donc sur un bon capital de confiance et a une dynamique a poursuivre. Ce match endosse un peu le rôle de l'éternelle confirmation.
Une confirmation en tout cas de l'état de forme des joueurs, à 4 jours de nombreux matchs internationaux auxquels Lloris, Boumsong, Cissokho, Toulalan, Govou, Makoun, Källström, Gonalons, Pjanic (entre autres) prendront part. Ce match contre Nice est donc une répétition générale à Gerland avant la manche retour des lyonnais à Madrid, le 10 mars prochain (si toutefois la Ligue accepte la demande de report du match de Boulogne faite par l'OL, match prévu le 6 mars prochain).

Les Aiglons veulent prendre leur envol.
L'OGC Nice est actuel 17ème de Ligue 1. A 6 points du Mans (le premier relégable), les Niçois veulent absolument s'éloigner de la zone rouge. La victoire contre Lorient le week-end dernier (1-0) a fait du bien au groupe, mais il reste des carrences défensives importantes (le club a encaissé 40 buts cette saison). Il faudra donc museler les lyonnais à Gerland, qui amassent les points sans briller en 2010. Nice peut compter sur le retour dans le groupe de son attaquant fétiche Bagayoko, et peut s'appuyer sur l'ex-lyonnais Loïc Rémy, meilleur buteur du club avec 9 réalisations. Il aura certainement à coeur de montrer toutes ses qualités à Claude Puel et Jean-Michel Aulas.
C'est par ailleurs l'une des surprise de la liste de Raymond Domenech : il figure parmi les Bleus susceptibles de jouer face à l'Espagne le 3 mars. Une fierté personnelle que le buteur tentera de transformer en réussite offensive.

Les confrontations LYON/NICE.
C'est la statistique a retenir : Nice n'a plus gagné à Lyon en Ligue 1 depuis 38 ans. Sur les dix dernières saisons, Lyon s'est imposé à 5 reprises pour 5 matchs nuls (dont 3 fois 0-0). A chaque fois, les victoires lyonnaises ont été étriquées, sauf en 2003-2004 où l'OL avait atomisé Nice 5 à 0.
L'année dernière, les lyonnais s'étaient imposés 3-2 contre les Niçois dans un match très contesté au cours duquel l'Equipe avait titré, dans son édition du lendemain : "Nice s'est fait volé".

Les absents du match.
Côté lyonnais, César Delgado, déjà absent contre Sochaux, ne devrait pas être de la partie ce samedi. Il souffre encore des ischios-jambiers. Bodmer et Cléber Anderson seront encore absents du terrain, tout comme Clerc. Makoun fait son retour dans le groupe après sa suspension.
Côté Niçois, ils doivent faire face à une cascade d'absents : Diakhité et Poté sont suspendus pour ce match, Cantareil est blessé, tandis que Coulibaly et Bagayoko sont incertains. Bonne nouvelle pour les azuréens : les retours de Mabiala et Gace.

Lyon peut donc enfin réintégrer le podium de la Ligue 1 à l'issue de ce match. C'est un objectif pas essentiel pour l'instant, mais primordial pour la suite de la saison. Avec un bon résultat, les lyonnais pourront partir tranquillement et l'esprit libre en sélection. Nice veut quant à lui se rapprocher de la barre symbolique des 40 points, signe ostensible de maintient. Un match des extrèmes, mais pour autant une évidente victoire pour l'OL ? Non. A l'image du récent Lyon-Real Madrid, on a pu voir que les évidences en football n'existent pas.


Mikhaël Defoly.


utiliser comme Page de Démarrage

Commentaires