Accéder au contenu principal

Europa League | OL 2-1 Bilbao

L’Olympique Lyonnais a tremblé mais s’est imposé en fin de rencontre face à une bonne équipe espagnole. Vercoutre a sauvé les siens à de nombreuses reprises. Il n’y a qu’à voir les bonds du banc lyonnais à chaque but pour constater l’importance et la tension de ce match. Les Gones, qui avaient l’opportunité de réaliser un sans-faute en Europa League, et ainsi de s’assurer de façon quasi-certaine une participation aux 1/16e de finale, n’ont pas manqué l’occasion. 












Mais les espagnols ont difficilement vendu leur peau, au prix de quelques frayeurs bien gérées par le gardien rhodanien. La première mi-temps était pourtant terne. Triste, avec du rythme mais sans relief, le match peinait à emballer Gerland. Le Stade sombrait même presque dans le mutisme en voyant que c’est Bilbao, dernier finaliste de l’Europa League et étonnant dernier du groupe I, qui se procurait les meilleures occasions. 
Ainsi, Aduriz obligeait Vercoutre à une première parade décisive dès la 7e minute de jeu, et retentait sa chance 20 minutes plus tard, toujours sans réussite face à un goal attentif. Sans Bisevac, Dabo, Lacazette ni Gomis Comme face à Brest dimanche dernier (1-0), l’OL tâtonnait et se cherchait sur le terrain, avec de nombreuses approximations, à la différence près que les imprécisions étaient en partie dues cette-fois à un remaniement de l’équipe, avec quatre changements par rapport au dernier match : Bisevac et Dabo étaient laissés au repos (et remplacés par Koné et Umtiti), tandis que Lacazette et Gomis débutaient sur le banc, remplacés par Monzon et Fofana. Une option plutôt défensive, donc, de la part de Rémi Garde dès le coup d’envoi. Du coup, les rhodaniens ne se créaient leur première occasion qu’à trois minutes de la mi-temps : Steed Malbranque récupérait un bon ballon et filait aux buts ; sa frappe était détournée par Iraizoz (0-0).

 Vercoutre aux mains d’argent 
Le véritable duel dans le match continuait dans une seconde période beaucoup plus animée entre Aduriz et Vercoutre.  Déjà perdant à deux reprises, l’attaquant de Bilbao se mettait encore en évidence sur une frappe excentrée que le portier déviait (52e). C’est un des tournants du match (il y en aura deux), car deux minutes plus tard, sur un magnifique centre de Réveillère, monté dans son couloir, Lisandro plaçait une tête décroisée qui trompait le portier espagnol (1-0, 54e). Pas vraiment mérité, le score en faveur des Gones montrait au moins une efficacité retrouvée. Sa défense, en revanche, était toujours perdue. Trop souvent déstabilisée ou prise à défaut. Pour preuve, Bilbao se procurait de nouvelles occasions franches, toujours avec Aduriz (58e) et Susaeta (59e). A la 72e minute, l’OL manquait le break avec Gomis, entré en jeu, et pensait alors s’en mordre les doigts lorsque Ibai Gomez plaçait une magnifique frappe enroulée pour tromper Vercoutre (1-1, 78e). 

Le match nul semblait alors bien engagé, mais c’était sans compter sur la détermination des rhodaniens. 
Réaction d’orgueil Les lyonnais ne se laissaient pas abattre et Bafé Gomis sonnait la révolte, d’abord d’une énorme frappe des 30 mètres (80e) et ensuite d’un tir du pied droit (82e), tout les deux détournés par le goal espagnol. Bilbao se procurait une occasion de l’emporter par Susaeta sur une remise de Llorente, mais Vercoutre était encore à la parade d’une superbe manchette (84e). C’était le deuxième tournant du match. Car deux minutes après, et comme à Shmona (4-3), Gueida Fofana montait d’un cran en fin de rencontre et plaçait une frappe énorme qui mettait Iraizoz en grandes difficultés. Le portier repoussait le ballon dans les pieds de Briand qui reprenait instantanément et permettait à l’OL de reprendre l’avantage (2-1, 86e). Les Gones se contentaient de gérer la fin du match, et enregistrent donc une troisième victoire en autant de matchs. Neuf points acquis qui devraient leur permettre de se qualifier en 1/16e de finale de League Europa. Une très belle opération, en somme, face à une équipe mal en point cette saison, mais dont la qualité technique est indéniable.
Mikhaël Defoly
 ----------------------------

Commentaires