"Laurent Fignon n'appartenait à aucune catégorie spécifique de coureur. Ni pur grimpeur, ni sprinter, ni rouleur ou baroudeur, il était surtout servi par une immense classe qui, quand sa condition physique était au sommet, le rendait irrésistible". C'est ce qu'on peut lire sur sa fiche dans l'encyclopédie Wikipedia, constamment remise à jour depuis l'annonce de son décès, ce mardi 31 août 2010. Il venait d'avoir 50 ans.
Coureur robuste, athlétique et efficace, Laurent Fignon était ce qu'on appelle une "grande gueule". Refusant toutes les concessions, il avait d'ailleurs pris sa maladie, un cancer, à bras le corps. Face à la maladie, il croyait en ses possibilités de rémission.
Pour France Télévision, il était d'ailleurs allé bien au delà de son contrat lors du dernier Tour de France, en juillet 2010, et avait tenu à commenter l'ensemble des étapes.
On se souviendra entre autres de sa défaite du Tour 89 ( pour 8 secondes) au terme d'un contre la montre historique sur les Champs Elysées. Fignon laisse derrière lui une famille, des "grands enfants" et un livre autobiographique...
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