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Football / Lyon-Rennes (1-1) : Jamais deux sans trois !

L'OL a subi la règle de trois ce dimanche soir, en concédant le match nul 1-1 sur sa pelouse contre Rennes. C'est la troisième fois consécutive que Rennes et l'OL se séparent à Gerland sur un score de parité 1-1, c'est aussi la troisième contre performance de suite pour les lyonnais, qui ont laissé s'échapper trois nouveaux points. Après Grenoble (1-1) et la Fiorentina (0-1), les lyonnais, en Championnat comme en Coupe d'Europe, n'avancent plus. Les Rennais ont parfaitement joué le coup, même s'ils ont souffert sur les derniers instants. Ils ont bousculé l'OL et auraient pu même obtenir bien mieux si Hugo Lloris, encore une fois excellent, n'avait pas avorté les tentatives bretonnes.

Lyon rate le coche... encore.
Après le match nul à Grenoble samedi dernier (1-1), tous, joueurs comme membres du staff lyonnais, s'accordaient à dire que l'OL montrerait un autre visage face à la Fiorentina. Mardi, pourtant, rebelote, on a vu un OL brouillon, inefficace, manquant cruellement de technique, de rage, d'envie. Et manquant de s'assurer la première place du groupe. Suite à ce match, Pjanic a déclaré que les lyonnais n'auraient pas d'excuse contre Rennes s'ils ne l'emportaient pas, et Claude Puel argumentant que l'OL visait le titre de Champion d'Automne. Ce n'est pourtant pas l'impression que l'on avait hier, en regardant ce match.

Bordeaux, qui avait vaincu Nancy peu avant (3-0), reprenait trois points à l'OL. Auxerre, défait à Paris la veille (1-0) laissait le champ libre. Mais connaissant ces deux résultats importants, les lyonnais n'ont jamais pris l'avantage dans ce match. La pression du résultat a-t-elle été trop forte ? Toujours est-il que les hommes de Claude Puel sont apparus hésitants, absents des duels, déficients dans l'état d'esprit.

Il aura fallu la technique sur coup franc de Lisandro Lopez (43') pour répondre à la percussion de Gyan, ouvrant la marque à la 14ème minute d'un tir puissant en poteau rentrant. Claude Puel avait pourtant prévenu : « Gyan, c'est un buteur qui fait des différences. Il est véloce, percutant ». Sa parole n'aura pas été entendue, puisque Cris et Boumsong, titularisés en charnière centrale, l'on laissé s'échapper seul face à Lloris et ouvrir le score, pour son huitième but personnel.

Abdoulaye Diallo, à 17 ans, faisait honneur à son centre de formation.
Dès le but rennais, les lyonnais prenaient un coup sur la tête, mais revenaient bien dans la partie à travers des frappes de Cris (25') ou Pjanic (29', 34'). Diallo, remplaçant de Douchez à 17 ans, repoussait les occasions lyonnaises de main de maître. Le centre de formation breton, réputé comme étant l'un des meilleurs de France, faisait une nouvelle fois ses preuves.
Marveaux, au retour des vestiaires, obligeait Hugo Lloris à une parade décisive (51'). A l'heure de jeu, Claude Puel procédait à deux changements simultanément : Gomis et Govou remplaçaient Delgado et Bastos (61'). Puel pensait apporter davantage de percussion, de fraîcheur et de réactivité dans l'équipe.
Une fois Gomis entré en jeu, et associé à Lisandro, l'argentin ne trouvait plus ses marques. Il courait beaucoup sur le terrain, mais souvent pour peu de chose. Un ballon récupéré par-ci, perdu par-là, un contre favorable ici, une passe ratée là, bref rien de bien ragoûtant pour « Licha », excepté son égalisation « Juninhesque ».

Une fin de match débridée, histoire de faire briller les gardiens.
La fin de match était totalement débridée. Au bout de leurs forces, de leurs efforts, Rennais comme Lyonnais mettaient leurs dernières forces dans la bataille. Cheyrou (82') et Lemoine (87') manquaient le K-O, par maladresse et manque de précision. Les lyonnais répondaient du tac au tac en cette fin de match, Gomis heurtant la transversale sur une puissante frappe du droit (88'). Enfin une action litigieuse terminait ces 10 dernières minutes très chaudes, un rennais touchant le ballon de la main sur un centre de Cissokho (90'). Monsieur Malige, l'arbitre de la rencontre, ne bronchait pas et sifflait la fin du match, sous les sifflets de Gerland.

Incontestablement, ce 1-1 est un mauvais résultat pour les deux équipes. L'OL s'enfonce dans ce qui commence à devenir une série noire, avec 5 matchs consécutifs sans victoires, et Rennes ne décolle pas au classement, 10ème de Ligue 1 avec 20 points. Malgré un mois de novembre « catastrophique » (adjectif utilisé par Hugo Lloris), les lyonnais sont néanmoins deuxièmes de ligue 1, à deux petits points de Bordeaux. Les conséquences sont donc moindres pour le club de Jean-Michel Aulas, qui, avec déjà 7 points de perdus à domicile, ne veut pas connaître les mêmes travers que la saison passée. Il ne tient qu'aux lyonnais de réagir enfin, la semaine prochaine à Lille.

Au fil du match
14' : Servi en profondeur par Bangoura, Gyan se présente seul face à Lloris et ouvre la marque avec l'aide du poteau (0-1).
34' : Miralem Pjanic, seul face à Abdoulaye Diallo, le fixe bien mais ne croise pas assez bien son tir. C'est repoussé par le gardien rennais.
43' : Sur un coup franc qu'il avait lui-même provoqué, Lisandro Lopez enroule une frappe qui termine dans la lucarne de Diallo (1-1).
82' : Sow sert Cheyrou, lequel se heurte à Hugo Lloris à bout portant.
88' : Gomis, lancé en profondeur, expédie un missile, repoussé par Diallo sur sa transversale.
90' : Dernière action du match, et litigieuse. Sur un centre de Cissokho, le ballon est touché par une main rennaise dans la surface. C'est sans conséquence.


Mikhaël Defoly

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