Triste spectacle le 23 décembre à Gerland, où Lyon s'est incliné face à Montpellier (1-2). Le constat est alarmant : avec cette nouvelle défaite (la troisième à domicile depuis le début de la saison), combinée en plus aux victoires de Lille et d'Auxerre, Lyon pointe à la 6ème place.
L'OL peut avoir le cœur lourd ce soir : la trêve hivernale n'est pas accueillie avec une grande festivité. Montpellier a joué le coup à fond, et réalisé un exploit hors norme : celui de s'imposer sur le terrain du club de la décennie. Les hommes de René Girard sont 3èmes de Ligue 1.
Lyon se répète, dans le jeu comme dans les résultats.
Il est vraiment des soirs où l'on n'y comprend plus rien. Lyon laisse pantois. Sans voix. Depuis deux mois, Lyon n'est plus que le pâle reflet d'une équipe Septuple Championne de France. Sept points pris sur 24 possibles depuis fin octobre, et une fin de campagne de qualification décevante en Ligue des Champions, le Roi Lyon n'est plus qu'un lointain souvenir, qu'on se le dise. Dorénavant, il tremble face à des promus. Maintenant, il relance les équipes au fond du trou (tel Grenoble). Aujourd'hui, il inquiète tout l'environnement lyonnais. Car ce que l'on appelait inconstance se transforme peu à peu en habitude. Et à Lyon, on a pas trop l'habitude de ce genre d'enchaînement malheureux. Lyon est dans une période noire. Le match contre Montpellier le symbolise, encore une fois...
Lyon se répète, dans le jeu comme dans les résultats.
Il est vraiment des soirs où l'on n'y comprend plus rien. Lyon laisse pantois. Sans voix. Depuis deux mois, Lyon n'est plus que le pâle reflet d'une équipe Septuple Championne de France. Sept points pris sur 24 possibles depuis fin octobre, et une fin de campagne de qualification décevante en Ligue des Champions, le Roi Lyon n'est plus qu'un lointain souvenir, qu'on se le dise. Dorénavant, il tremble face à des promus. Maintenant, il relance les équipes au fond du trou (tel Grenoble). Aujourd'hui, il inquiète tout l'environnement lyonnais. Car ce que l'on appelait inconstance se transforme peu à peu en habitude. Et à Lyon, on a pas trop l'habitude de ce genre d'enchaînement malheureux. Lyon est dans une période noire. Le match contre Montpellier le symbolise, encore une fois...
Séduisant en première mi-temps, le groupe est revenu anesthésié des vestiaires.
Séduisant, Lyon l'a été. Comme à Monaco. De l'allant, de l'envie, mais peu d'occasions malgré tout : une frappe non cadré de Toulalan (25'), une aussi de Govou (33') ou une tête de Lisandro sur un centre de Delgado, dans les gants de Jourdren (40'). Les montpelliérains, quant à eux, ne montraient rien, si ce n'est une frappe de Costa (44') hors cadre. Ils étaient surtout dangereux sur corner (23' et 42'), mais Lloris et Cris dégageaient au loin. La mi-temps était sifflée sous les sifflets mesurés mais...
Lyon a-t-il été acheté à moitié prix ?
C'est la question légitime que tout supporter est en droit de se poser. Car cette équipe ne joue pas ses matchs en entier. 20 minutes à Florence, 10 minutes à Grenoble, un quart d'heure contre Rennes, ou plus récemment la première mi-temps à Lille, contre Monaco ou encore contre Montpellier. Lyon est revenu anesthésié des vestiaires. Sans mouvement, sans envie, sans allant. Sans talent. Le talent était montpelliérain avec l'ouverture du score par Montano. A la 53ème minute, l'attaquant colombien, servi par Aït-Fana, enroulait sa frappe qui terminait sa course dans la lucarne d'Hugo Lloris. Le gardien lyonnais ne pouvait rien, Montpellier menait 1-0.
L'ambiance était tendue à Gerland et sur le terrain : Govou, Toulalan et Cris pour l'OL, et Jeunechamp et Jourdren pour Montpellier prenaient un carton jaune. Claude Puel tentait un coup de poker en réalisant un double changement : Gomis et Pjanic entraient à la place de Govou et de Källström. C'était une tactique gagnante pour le coach de l'OL, car Pjanic centrait pour la tête égalisatrice de Gomis à la 83ème minute de jeu !
Le plus dur semblait fait pour l'OL qui revenait dans la partie, mais c'était sans compter sur l'envie héraultaise, bien supérieure à l'envie lyonnaise ; Costa, sur un coup franc excentré, servait Marveaux qui fusillait Lloris d'une tête à bout portant (86'). Les lyonnais étaient assommés, définitivement hors course. Montpellier s'imposait 2-1 à Gerland et prenait seul la troisième place au classement, avec 33 points. Lyon rétrograde à la 6ème place, avec 30 points.
Lyon a donc fini l'année avec perte et fracas. Perte de trois places dans le Championnat de France et fracas d'une équipe totalement hors sujet depuis plus de deux mois maintenant. On a malheureusement l'impression de se répéter, mais avec cet OL là il y a peu d'analyse footballistique à faire : Lyon ne produit pas de jeu, n'a aucun fond de jeu, n'a pas les qualités mentales, physiques, techniques et tactiques nécessaires ; même les retours de Toulalan et Bodmer n'ont rien produit. Il va falloir un électrochoc d'ici à la reprise début janvier, car Lyon ne peut pas continuer comme cela. A ce rythme-là, c'est en deuxième partie de tableau que l'OL finira en mai prochain. Mais comment faire un électrochoc ?
Le limogeage de Claude Puel, envisagé par les supporters, est-il la seule solution aux difficultés lyonnaises ? Il y a en tout cas peu de chances (si ce n'est aucune) que le coach parte de l'OL cet hiver. Une autre solution envisagée est le besoin de renfort dans l'effectif. Cela tombe bien, il y a la trêve hivernale du 1er au 31 janvier. Jean-Michel Aulas va-t-il encore sortir son carnet de chèques ?
En tout cas, une chose est sure : Lyon est à 13 points de Bordeaux, vainqueur de Toulouse (2-1). Et la différence, criante, est bien supérieure qu'une simple histoire de coach sur le banc.
En tout cas, une chose est sure : Lyon est à 13 points de Bordeaux, vainqueur de Toulouse (2-1). Et la différence, criante, est bien supérieure qu'une simple histoire de coach sur le banc.
Mikhaël Defoly
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