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Evian / Lyon 1-1 (l'OL perd la tête du championnat)

ol+evian
Premier accroc pour l’OL, qui avait remporté ses deux premiers matchs de championnat à Rennes et contre Troyes. Accrochés par Evian (1-1), les joueurs de Rémi Garde ont néanmoins ramené un bon point de l’extérieur.


« Le score reflète la physionomie du match ». Cette déclaration brève du toujours lucide Rémi Garde résume bien la rencontre : une première mi-temps dominée par l’OL, une seconde plus à l’avantage des Hauts-Savoyards. Du coup, si le score nul (1-1) semble logique, il laisse néanmoins des regrets côté lyonnais, car plus de réalisme aurait pu permettre d’emporter les trois points. « Il y avait certainement la place pour gagner ici mais nous n’avons pas su saisir notre chance », témoignait Hugo Lloris, décisif à plusieurs reprises sur des contres d’Evian, et notamment face à Sagbo (23e).
Mais le joueur de Pablo Corréa a eu le dernier mot en servant parfaitement Barbosa, lequel inscrivait son but face à une défense centrale rhodanienne Koné/Bisevac aux abonnés absents (53e, 0-1). Après une première mi-temps très correcte où l’OL a tenté de contourner le bloc défensif mis en place par l’ancien entraîneur de Nancy, les rhodaniens démarraient la seconde période de la pire des façons, comme face à Troyes la semaine dernière (4-1), en encaissant un but. Dès ce moment-là, l’avantage technique et collectif s’est effacé au profit de tentatives individuelles inutiles, symbolisées par un Lacazette perdu, un Briand maladroit ou un Lisandro esseulé. Le jeu des Gones s’est donc enrayé et a clairement manqué de fluidité, la faute sans doute à un réel manque en milieu de terrain.

L’absence des meneurs de jeu

Tout deux décisifs lors des premiers matchs de la saison (Montpellier, Rennes et Troyes), les deux meneurs de jeu Yoann Gourcuff et Clément Grenier étaient absent du groupe, ce vendredi, respectivement pour cause de torsion d’un genou droit et ligament interne touché (entre 6 semaines et 3 mois d’arrêt) pour l’un et d’une otite pour l’autre. Du coup, et par l’abandon du 4-2-3-1 pour la mise en place d’un 4-4-2 moins dense au milieu, Rémi Garde a sans doute privé son équipe de la victoire, affaiblissant un secteur défensif qui prenait ses marques et privant le secteur offensif d’un relai de qualité.
Mené au score, comme déjà trop souvent cette saison (match de préparation compris), l’OL a su réagir grâce au talent de son pharaon-brésilien Michel Bastos, poussé pourtant vers la sortie par le club. L’ancien lillois transformait parfaitement et en force un coup-franc obtenu par Gomis (73e, 1-1), après que celui-ci eu loupé sa tentative face à Bertrand Laquait dix minutes plus tôt.
Le dernier quart d’heure était géré plus ou moins tranquillement par les hommes de Jean-Michel Aulas, qui ne cherchaient pas à se découvrir, craignant les contres de Wass ou Dja Djédjé. Malgré ce nul obtenu, l’OL reste leader en attendant les matchs de ce week-end. Il ne compte plus qu’un point d’avance sur Marseille, Bastia et Bordeaux, et trois longueurs sur Lorient, Lille, Toulouse, Nancy et Valenciennes.

Comme on se retrouve…

La séquence émotion était à la 93e minute de jeu. C’est en effet à deux minutes de la fin du temps additionnel que Pablo Corréa a fait appel à Sidney Govou (en photo), lequel a retrouvé les terrains face à son ancien club cinq mois après une grave blessure (rupture du tendon d’Achille, le 10 mars dernier). Recevant une belle ovation de l’ensemble du Parc des Sports, il s’est entretenu en particulier après le coup de sifflet final avec Bafé Gomis.
Pour son grand retour à la compétition, c’est un très beau symbole que d’avoir vu le footballeur Govou reprendre du service… et l’homme reprendre des couleurs, face à son club formateur pour lequel il a joué 17 saisons.
Mikhaël Defoly

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