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Au Stade de France, l'OL déçoit et perd la Coupe de la Ligue (0/1)

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Dans le contexte assez difficile de cette finale de Coupe de la Ligue, on ne s’attendait pas à voir un match d’une pauvreté technique aussi affligeante. Et pour cause ! Les marseillais et les lyonnais ont passé la première mi-temps et la moitié de la deuxième à se jauger, ce qui n’a pas vraiment aidé à lancer cette finale.

"Jusqu'au bout de l'ennui"
 Un “match purge” en somme, entre déchet technique, maladresses, occasions inexistantes et fautes perpétuelles. Les deux équipes se sont rarement lancées en attaque, peut être trop crispées par l’enjeu et l’attente qui régnait autour de ce fameux “Olympico”. Elles se sont tout simplement contentés de jouer en bloc-équipe, aux grands dam des nombreux spectateurs et téléspectateurs qui se faisaient une joie de pouvoir assister à un “Olympico” engagé.

Brandao, l’homme des Coupes
C’est presque sans surprise, et dans les prolongations, que les Marseillais se sont montrés un peu plus entreprenants dans le jeu, se créant de plus en plus d’occasions. Bien aidés dans leur dessein par un OL famélique et fantomatique (d’ailleurs, il faudra nous expliquer le coaching de Garde, pourquoi ne faire rentrer Lacazette que dans les prolongations ?!), les “Olympiens du sud” ont ouvert le score par Brandao. Suite à une erreur de placement de Lloris (0-1), le brésilien surgit et s’en alla battre le portier des Bleus d’un tir limpide du gauche qui passa entre les jambes du portier (104′). Malgré les efforts vains de Lacazette, les lyonnais, à l’image de leur prestation du soir, n’ont pas inquiété un Mandanda (trop) rarement sollicité.



Un jeu façon “Kick and rush”
C’est donc une bonne performance pour les Phocéens qui, grâce à cette Coupe, se qualifient pour la Ligue Europa et glanent pour la troisième fois consécutive la Coupe de la Ligue. Du côté lyonnais, en revanche, les choses sont on ne peut plus sombres. On a vu dans la performance du soir tout les défauts de cette équipe : un jeu digne d’un pensionnaire de deuxième division anglaise “Kick and rush”, aucune création, des attaquants isolés et livrés à eux mêmes et une trop grande fébrilité défensive. 
Espérons que cette défaite serve d’électrochoc à toute l’équipe et que la réaction ne se fasse pas attendre. Le prochain match, à Toulouse, s’annonce encore une fois décisif pour la course au podium (et donc à la Ligue des Champions) : les lyonnais ne devront pas rééditer un tel type de “performance”.
Mikhaël Defoly
FootbOL
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