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L'OL fête sa coupe de France à l'Hôtel de Ville

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Après l'ambiance vécue côté supporters (voir les photos sur LYon-Actualités), Mikhaël Defoly nous fait vivre la fête organisée à l'Hôtel de Ville de Lyon à l'occasion de la nouvelle coupe de France de l'Olympique Lyonnais.
"Nous y étions". Si l’ambiance était conviviale et chaleureuse, les supporters enthousiastes et les sourires sur tout les visages, difficile en revanche de se réjouir pleinement de ces festivités. Il y avait en effet moins de ferveur populaire que lors du doublé Championnat/Coupe de France de 2008, et pour cause : tandis qu’il y a quatre ans, les Gones avaient triomphalement envahi le balcon donnant sur une place des Terreaux archi-comble, c’est cette fois sur un balconnet plus discret, et face à la place de la Comédie (située entre l’Hotel de Ville et l’Opéra), que les hommes du Président Aulas se sont agglutinés.

Certains joueurs descendaient du bus et faisaient face à la foule avec leurs enfants, comme ce fut le cas d’Hugo Lloris, très applaudi. Cris et Lisandro étaient eux-aussi acclamés par les supporters, qui entamaient des chants pour chacun des joueurs. Dejan Lovren, blessé la veille en finale de Coupe, se déplaçait en béquille avec ses partenaires.
Côté dirigeants, la mise en scène était inédite : Jean-Michel Aulas arrivait au volant de son 4×4, et Rémi Garde, dans la même voiture, brandissait la Coupe par la fenêtre en direction des supporters, provoquant une montée significative de décibels. Bernard Lacombe, quant à lui, arrivait à pied, son chauffeur arrivant quelques minutes après et expliquant qu’il avait été pris dans les embouteillages.

Le maire de Décines Jérôme Sturla, convié à la réception
 Une fois l’exercice de la présentation de la Coupe de France au public réalisé, le staff et les joueurs de l’OL devaient se plier à une autre exigence réservée aux vainqueurs : une réception dans un salon de l’Hotel de Ville, en présence de journalistes et d’un nombre restreint de personnes accréditées (présidents de club, membres de la famille de joueurs, actionnaires…). Avec une cinquantaine de minutes de retard sur l’horaire annoncé, le collectif rhodanien faisait enfin son apparition dans la salle. Les joueurs entraient un par un, traversant la foule présente dans le salon et se pliant volontiers aux jeux des photographes et supporters. Puis Gérard Collomb, maire de Lyon, prenait la parole au pupitre, sur l’estrade.
Dans un discours de quelques minutes, il exprimait la fierté et l’importance que représentait l’Olympique Lyonnais pour la ville de Lyon. Accompagné de son adjoint aux Sports, Thierry Braillard, de Jean-Michel Aulas, de l’encadrement technique et sportif au complet… mais aussi d’un invité surprise : Jérôme Sturla, élu début mars maire de Décines, commune sur laquelle sera construit le Grand Stade de l’OL.
Ainsi, ces festivités devenaient l’occasion pour le président de l’OL, au cours de son discours, d’expliquer que le club allait concurrencer les plus grands d’Europe dans les années à venir, grâce à un stade qui n’aurait pas d’égal en France.

Robert Duverne… et son chronomètre 
Les discours se succédaient, et Thierry Braillard appelait un par un les joueurs, regroupés sur l’estrade derrière les responsables politiques. Sans surprise, ce sont les trois mêmes joueurs qui étaient le plus applaudis par les personnes conviées que par les supporters : le capitaine Cris, Hugo Lloris (dont le départ semble désormais acté) et Lisandro Lopez.
Petite fantaisie : au moment de son appel, Robert Duverne, préparateur physique de l’OL, jetait avec humour son chronomètre dans la foule, histoire de faire un clin d’oeil à son lancer de chronomètre réalisé avec rage au cours de la dernière Coupe du Monde en Afrique du Sud (il faisait alors partie du staff de Raymond Domenech). Une pointe d’humour pour montrer le caractère bon enfant et joyeux de la réception.
Chaque acteur de l’OL recevait un cadeau de la Mairie, puis les joueurs quittaient la salle et retournaient dans leurs bus. La fête était terminée. Simplement le temps pour Jean-Michel Aulas de brandir son nouvel argument de poids : “On fête un 20e titre pour l’Olympique Lyonnais, le 16e depuis 2001. Les trois clubs qui sont derrière nous, à savoir Bordeaux, Marseille et Paris, à eux trois, ils ont fait quatorze titres, et nous c’est le seizième. Nous sommes la meilleure équipe de France” clamait-il, à la fois aux journalistes et aux supporters.

Reste à se remettre au boulot désormais : il reste cinq matchs de Ligue 1 à disputer, et l’OL doit réaliser un sans faute pour espérer passer devant Lille, troisième du championnat et dernier qualifié pour la Ligue des Champions. Sans cette remontée fantastique, les Gones diront adieu à une compétition qu’ils ont systématiquement disputé au cours des 12 dernières années.
Sur LYFtv.com, la vidéo polémique du chant contre l'ASSE entonné par les joueurs -
Sur LYon-Actualités.fr, l'ambiance côté public : "Aulas peine à motiver les supporters" -
Mikhaël Defoly
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