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Toulouse-Lyon (3-0) : L’OL défait au Stadium, comme d’habitude…

Lourdement battu à Toulouse (0-3), l’Olympique Lyonnais a concédé sa 11ème défaite de la saison en Ligue 1… et voit ses espoirs de podium s’envoler.
Dur retour à la réalité ! Entre la défaite, samedi, en finale de Coupe de la Ligue face à l’OM (0-1), et celle encaissée hier soir à Toulouse (0-3), ce qui ramène les Violets à la quatrième place du championnat, à égalité de points avec l’OL, et donne à Lille, troisième, une confortable avance de 6 points, l’Olympique Lyonnais a presque perdu toutes ses ambitions en quelques jours. Car plus que les trois points, c’est le podium de Ligue 1 qui pourrait bien s’être éloigné définitivement…
Des erreurs de jeunesse
Contrairement au match contre Marseille samedi dernier, Lyon rentrait bien dans son match en fin d’après-midi du côté du Stadium. Les premières minutes laissaient entrevoir une confrontation équilibrée entre deux prétendants aux places européennes. Seulement, et dès la 9ème minute de jeu, c’est Toulouse qui allait prendre l’avantage sur des erreurs que l’on qualifiera “de jeunesse” : la première d’Umtiti, latéral gauche, qui laissait sur une touche Regattin le prendre de vitesse et centrer ; la seconde de Dabo, qui remettait le ballon plein axe sur Sirieix, lequel ne se faisait pas prier pour ouvrir le score face à Lloris (0-1, 9′). Sur leur première occasion du match, les Violets ouvraient le score.



Lyon tentait de réagir par coups de pieds arrêtés, mais ni Källström ni Grenier ne parvenaient à tromper la vigilance d’Ahamada. Au contraire, et dès la vingtième minute de jeu, le Téfécé doublait la mise par Rivière, de la tête, au milieu d’une défense centrale Cris-Koné aux abonnés absents (0-2, 20′). La messe était (presque) déjà dite. Sans Lisandro ni Bastos, remplaçants, les Gones ne se montraient que trop peu dangereux offensivement, et frileux défensivement. Illustration avec Rivière, encore, qui s’emmenait le ballon et butait en face à face sur Lloris (35′).


Le retour de Gourcuff
En seconde période, Lisandro et Bastos remplaçaient respectivement Gomis et Briand, mais en dehors de la qualité de jeu, qui restait aussi mauvaise, c’est surtout le troisième entrant lyonnais qui faisait figure de renouveau : Yoann Gourcuff retrouvait les terrains de Ligue 1 depuis près de quatre mois, remplaçant Clément Grenier peu après l’heure de jeu. Le meneur de jeu, de retour dans le groupe après une succession de blessures (plus ou moins diplomatiques), ne mettait pas longtemps à se mettre en évidence : il frappait un bon corner sur lequel Koné était tout proche de réduire l’écart (71′).
Rebelotte dix minutes plus tard : le même Gourcuff frappait un nouveau corner que Gonalons, cette fois, reprenait en déséquilibre ; il obligeait Ahamada à un arrêt réflexe au ras de son poteau. La révolte lyonnaise passait donc par les coups de pieds arrêtés et non par le jeu, malgré une possession du ballon de plus de 60%. Il faut bien avouer que la défense toulousaine (la meilleure de la Ligue 1) ne montrait aucun signe de fébrilité face aux enchaînements des Gones. Les hommes de Rémi Garde allaient même se faire punir une dernière fois par leur bête noire…


Jusqu’à la lie
Dans les dernières minutes, Lyon jouait sans trop y croire, et sur un ultime contre bien mené par le TFC, c’est Bulut, pourtant hors-jeu au départ de l’action, qui trompait Lloris pour la troisième fois dans cette rencontre d’un ballon piqué croisé du droit (0-3, 90+2). Ce but donnait un peu plus d’ampleur à la belle victoire des Violets et achevait les Gones, totalement ridicules.
Pour la sixième fois consécutive face à Toulouse, l’OL n’est pas parvenu à inscrire un but au Stadium. Et pire encore : depuis ce dernier but inscrit, en novembre 2005 par Govou, les rhodaniens n’ont jamais plus gagné en Haute-Garonne. De quoi confirmer que chez eux, les hommes d’Alain Casanova sont bel et bien la bête noire de ceux de Rémi Garde.
Pas vraiment une excuse, néanmoins. Car si le manque d’expérience et les erreurs de jeunesse sont parfaitement recevables, on a en revanche du mal à accepter qu’un groupe manque à ce point de combattivité et d’envie. Nul doute qu’en réitérant ce type de performance, les hommes du Président Aulas échoueront régulièrement face à leurs adversaires jusqu’à la fin de la saison. Et ce, même face aux joueurs de national de Quevilly.
Mikhaël Defoly

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