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La France désignée pour accueillir l'Euro 2016 !

A maintenant deux semaines de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, tous les yeux étaient tournés ce vendredi 28 mai 2010 vers Genève et le vote pour le pays hôte de l'Euro 2016.
Opposée à l'Italie et à la Turquie, la France a fait valoir ses qualités d'innovation (et d'élocution) à travers un dossier et une délégation hautement compétente. Comme dans un match parfois, la victoire des Bleus ne s'est pas jouée à grand chose : une petite voix d'écart sur la Turquie (7 voix contre 6). L'Italie, quant à elle, avait été éliminée dès le premier tour. Accueillie avec beaucoup d'enthousiasme, cette désignation a ravi la délégation française, composée d'anciennes stars du ballon rond (Zidane, Karembeu) et de personnalités politiques (Rama Yade et Roselyne Bachelot). Au-delà de l'enjeu sportif, cet Euro 2016 sonne déjà en France comme un pari sur l'avenir économique et culturel du pays : de nombreuses rénovations devraient en effet être effectuées et de nouveaux Stade seront construit.

Zidane : "Je me devais d'être là".
Notre "Zizou" national, conseiller au Réal Madrid, était présent à Genève pour faire pencher la balance en faveur de la France. Conscient que son soutien était de tout premier ordre, l'ancien Galactique s'est pris à rêver d'un été 1998 bis. "Je me dis juste que ce que j'ai fait sur le terrain était tellement important pour moi, qu'aujourd'hui j'avais envie, en accompagnant tous ces gens, de le revivre de l'extérieur. (...) Pour tous les Français, ce sera formidable parce que ça rappellera 1998, beaucoup de choses. Moi qui l'ai vécu en tant qu'acteur, je le vivrai en tant que spectateur". Zidane a enfin expliqué les raisons de son soutien par une reconnaissance éternelle à l'Equipe de France : "Je me devais de le faire. L'équipe de France m'a apporté tellement de choses dans la vie que je me devais d'être là, tout simplement".

La politique des grands travaux.
Nicolas Sarkozy, dont la présence et la prise de parole à Genève avant les résultats a, selon Michel Platini, donné un avantage à la France, s'est dit "très heureux, très honoré" de cette désignation. "On va faire nos meilleurs efforts pour que les 24 nations soient reçues merveilleusement en France, on va se mettre au travail pour les stades, les rénovations de stades et les constructions de stades". Une mesure annoncée par le Président et qui semble ravir la plupart des maires des grandes villes françaises, qui devraient du coup bénéficier d'aides de la part de l'Etat pour rénover, agrandir ou construire un stade à l'envergure de l'Euro 2016.
A Lille, le projet du grand stade de l'agglomération lilloise, qui sera livré d'ici juillet 2012, a joué un rôle déterminant dans la victoire de la France, tout comme le Vélodrome de Marseille qui, selon Jean-Claude Gaudin (maire de Marseille), "sera un pari sur l'avenir, un équipement moderne construit pour les 50 prochaines années qui permettra à notre ville de confirmer son statut de grande métropole internationale". En Gironde aussi, on se frotte les mains : Alain Juppé, maire de Bordeaux, s'est félicité du choix français en mettant en avant l'évidence même : le Stade Chaban-Delmas sera agrandi à 43000 places d'ici juin 2014. A Nice, le maire (et accessoirement ministre de l'Industrie) Christian Estrosi a pour sa part annoncé qu'un grand stade serait construit dans la Ville. "Nous avons monté notre projet aux normes UEFA et nous étions dans le dossier de candidature présenté par la Fédération française de football. Cela nous garantira le financement de la construction de notre grand stade, une construction à énergie positive et donc intégrée dans l'éco-quartier".
Côté lyonnais, enfin, il est convenu, sans aucun doute désormais (?), que le Grand Stade de l'OL se fera sur le site du Montout, à Décines, malgré les nombreux opposants au projet OL LAND. Jean-Michel Aulas a confirmé les objectifs de départ : l'ouverture du complexe économique, sportif et environnemental d'ici le deuxième semestre 2013.
La victoire française dépasse donc les préoccupations quotidiennes, et le sport, en France, s'inscrit véritablement et de plus en plus comme un élément d'union et d'ivresse populaire. Le coq est fier aujourd'hui. Son "cocoricoooo" devrait résonner encore tard dans la nuit, et atteindre les frontières italiennes et turques. Ne leur déplaise : 2016, nous voilà !


Mikhaël Defoly


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