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Ligue 1, L'OL maintient l'espoir ! (2-1 face à Auxerre)

En s'imposant 2-1 contre Auxerre dans les dernières minutes du match, l'Olympique Lyonnais a validé sa deuxième étape, avec toutefois un commentaire à ne pas négliger : peut mieux faire. 
Car il est vrai que face à une équipe Iconaise très bien regroupée défensivement, les lyonnais ont souffert, physiquement, techniquement, mentalement. 4 poteaux et 1 penalty auront émaillés un choc bien terne au final. Avec cette victoire, Lyon garde ses chances dans la course à la Ligue des Champions. Objectif rempli !

L'OL à Gerland... c'est pas toujours la joie !
Même si, le plus souvent, les lyonnais nous avaient habitué à un triste spectacle à Gerland, la première mi-temps était quand même très désagréable à supporter. On aura vu un peu tout et n'importe quoi durant les 45 premières minutes. Des grossières erreurs défensives, comme le raté de Cris face à Jelen (lequel trouvait le poteau gauche de Lloris dès la 4ème minute) ou encore la passe décisive involontaire de Réveillère au même Jelen dans le dos de la défense pour le but du polonais (0-1, 15'). 

Des approximations et des relances hasardeuses, symbolisées par un Jean II Makoun conspué lors de sa sortie (60') et un Toulalan en légère méforme. Un déchet technique indigne du haut niveau, tant lors des contrôles des Gomis et Lisandro que des moult corners gâchés par Pjanic puis Bastos (5 corner au total dans la même mi-temps). Une totale désorganisation tactique, au cours de laquelle on voyait Lisandro et Makoun permuter de l'axe à l'aile gauche et vice-versa, sans aucun résultat probant. Un manque de réussite, aussi, lorsque Makoun, encore lui, voyait sa frappe improbable terminer sa course sur le poteau de Sorin (45'). C'était la seule occasion lyonnaise jusque-là, ce à quoi certains optimistes trouvaient à dire que c'était le calme Olympien avant la tempête. Mouais. 

En tout cas, ce n'est pas la tempête, mais bel et bien l'ancien lyonnais Benoît Pedretti qui balayait Cissokho dans la surface de réparation juste avant la mi-temps ; l'arbitre M. Thual sifflait un penalty sans hésiter. Transformé par Lisandro Lopez (1-1, 46').

Lloris un jour... Lloris toujours décisif.
Bien sur, il n'y a pas que des choses à jeter dans ce match. Heureusement, les Gones avaient la deuxième mi-temps pour se rattraper. Face à une A.J.A. toujours aussi bien regroupée derrière (on ne se demande plus pourquoi c'est la meilleure défense du Championnat), l'OL allait devoir emballer le match pour l'emporter et garder tout rêve d'Europe en tête. Aussitôt sorti des vestiaires, Pjanic expédiait un coup franc enroulé sur le poteau d'Olivier Sorin (46') ; Cris au rebond ne parvenait pas à donner l'avantage aux siens. On notait plus d'envie, plus de mouvement dans la formation rhodanienne, et le gardien d'Auxerre devait s'employer dans un face à face avec Gomis pour sortir le ballon (58') ; il était décidémment en grande réussite, profitant d'un troisième poteau, de Källström cette fois-ci, sur un bon centre de Lisandro (84'). Auparavant, Hugo Lloris avait réalisé les arrêts qu'il fallait pour maintenir l'OL à flots face à Oliech (68') et Jelen (82'). 

Le but de la délivrance allait venir dans les cinq dernières minutes, et c'est le jeune meneur de jeu Miralem Pjanic qui allait l'inscrire d'un plat du pied, à la réception d'un dégagement maladroit de Sorin sur un centre tendu de Källström (2-1, 85'). Les lyonnais reculaient et souffraient dans les derniers instants du match : l'International et phénoménal Lloris montrait une nouvelle fois toute sa classe sur une tête auxerroise qui filait dans la lucarne (87'), puis toute sa réussite lorsque Jelen ne cadrait pas son ultime tentative, pourtant très bien placé (91').

Plus de peur que de mal donc pour un OL toujours quatrième au classement, mais qui pointe à deux petits points désormais de Lille et Auxerre, respectivement deuxièmes et troisièmes. Lyon compte un match en moins, qu'il jouera la semaine prochaine à Gerland contre Monaco. Mais pour l'heure, la prochaine étape se profile déjà à l'horizon : ce week-end, l'OL va à Valenciennes. Ce sera là encore un match très important, comme chaque rencontre restant aux lyonnais en réalité. Lyon a réussi à passer ses deux premiers cols, Montpellier et Auxerre. A Nungesser, ce sera le troisième d'une série de cinq. Et l'on aimerait faire parler un peu les proverbes : ne dit-on pas "Jamais deux sans trois" ?

Mikhaël Defoly


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