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France / Pays de Galles , la belle bleue !

Rugby, la chronique de Romain Blachier :
Et les critiques fusaient, fusaient, fusaient avant le match France - Pays de Galles... On pointait la charnière inexpérimentée, dans laquelle on trouvait le jeune Parrat, bien connu des rhonalpins puisqu'il officie à Bourgoin.
On dénonçait le manque de vitesse des arrières choisis, considérés parfois dans un mauvais jeu de mots, comme un peu "arriérés à la course"... Et pourtant, symbole des errements de l'augure mauvais, c'est justement de ces garçons décrits comme lourdauds que viendra le salut !
21 à 16 pour les bleus, dans une ambiance de fête inespérée.
Symbole entre tous, le centre parisien (l'année prochaine si le Métro-Racing monte il faudra préciser le club alors j'en profite pour le prénommer de sa seule appellation citadine) Mathieu Bastareaud. L'homme fut du bois dont on fait les massives armoires bourguignones pour son premier match avec l'équipe nationale. Décisif pour aider la victoire à se conserver en fin de match, l'homme plaqua et plaqua et plaqua de toute la juvénile vivacité de ses vingt ans. Chapeau bas monsieur Bastareaud.
Autres acteurs nominés en cette période de Césars, les larrons de l'extraordinaire troisiéme ligne tricolore: Harinordoquy, qui porta bon nombre de ballons et sû créer la faille qui amena le premier essai chez les diables gallois par les habiles mains de Dusautoir... Dusautoir, justement, à l'instar de qui j'ai débuté le rugby sur le sol d'Afrique avec une infinie moins grande constance et talent. Dusautoir qui non seulement mit le premier cuir dans l'en-but de l'équipe au dragon mais fut si talentueux dans les plaquages !
Et que dire de Ouedraougo, qui décidément réalise un bien beau tournoi, se montrant vendredi soir particuliérement inspiré dans ses déplacements.
Bref, nos bleus nous ont fait plaisir à déjouer des pronostics préfabriqués et à offrir une belle victoire au rugby français. Ajoutons que les télés britanniques et françaises se sont rejouies d'un nombre important de téléspectateurs pour un premier match du tournoi de l'histoire à se dérouler un vendredi.

Championnat, Perpignan rattrape le Stade Français
Moins médiatiquement, dans le rugby français se déroulait aussi une journée de championnats de top 14 et surtout de Pro D2, championnat d'intérèt majeur pour les fans du Lou-Rugby. Au premier étage de l'élite nationale, l'élite se resserre avec un Perpignan qui a rattrapé le Stade Français en écrasant Montpellier et en prouvant par là-même que le coûteux Carter n'était pas si indispensable pour reussir une belle saison.
A l'étage en-dessous, nos lyonnais ont confirmé, loin de Vuillermet avec une défaite contre les rugueux Aurillacois, du "sans-surprise"  (18/9) :
1-Ils gagnent rarement à l'extérieur 
2-Ils partent rarement de leurs visites sans ramener un petit souvenir couramment dénommé "bonus défensif".
3-Ce ne sont pas de gros marqueurs d'essais.
Celui de Gautherie, inscrit le match précédent contre Albi, lui aussi perdu à l'extérieur mais avec le bonus défensif, fait en l'espéce presque penser à une oasis au milieu du désert. Inverseront-ils la tendance à Lyon samedi prochain contre La Rochelle, équipe qui sut aller chercher la victoire chez nous la saison passée ?


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